Visuel de la série What if, diffusée sur Netflix

Visuel de la série What if, diffusée sur Netflix

Après avoir binge-watché les 10 épisodes de la série néo-noire What If avec Renée Zwelleger, ce n'est ni de l'intrigue, complètement tordue et irréaliste, ni du jeu des acteurs dont nous allons parler (à part Renée Zwelleger et le chirurgien psychopathe, les autres jouent comme des pieds. A un moment dramatique extrême, on a même l'impression que l'acteur qui joue le mari va éclater de rire, ce que nous avons nous aussi envie de faire, il faut bien l'avouer).

Non, nous allons parler de c...ou plutôt de comment la sexualité est représentée et est omniprésente dans cette série et pourquoi cette représentation est à notre avis une insulte de plus au droit des femmes de vivre une sexualité libre.

Souhaitant peut-être délivrer une image branchée et transgressive, la sexualité telle que représentée dans What if est pleine de clichés, ne sert pas la cause des femmes et on peut le dire, comme la branlette intellectuelle ou physique, des abus de Tinder, de porno et de clichés sexistes nuisent gravement à la créativité. Si ces choses ne sont pas les causes de la piètre représentation de la sexualité des femmes dans la série,alors c'est plus grave que prévu...

ATTENTION SPOILERS

LE POINT DE DEPART

Le pilote s'annonçait comme une sorte de remake cheap de Proposition indécente tourné en 1993 avec Demi Moore, où un milliardaire, John Gage, proposait de résorber les dettes d'un jeune couple, en échange d'une nuit avec la jeune mariée. D'ailleurs un des méchants milliardaires dans la série a pour nom de famille Gage, ce qui fourni une double référence au film d'Adrian Lyne.(Dans cette série d'ailleurs, tous les riches sont méchants, les gentils n'ont pas d'argent).

DONNER SA CONFIANCE 

Mais à la différence du film avec Demi Moore, ici la personne qui est toute puissante n'est pas un homme, c'est une femme, Anne Montgomery, une sorte de gourou glaçante et congelée de l'intérieur et auteur d'un livre At any cost dans lequel elle partage son amour de l'humanité : "donner sa confiance à quelqu'un, c'est l'autoriser à vous anéantir" (ambiance)

Voici son point de vue sur les relations humaines  : tout le monde est un loup pour tout le monde et il faut vivre en solitaire. Elle n'a pas tout à fait tort au vu des multiples trahisons qu'elle a subies, mais paradoxalement, elle fait confiance à son garde du corps, ancien taulard qui n'est absolument pas d'accord avec sa façon de malmener la jeune Lisa. Et la solitude ayant ses limites, elle se tape des gigolos qui, après l'avoir baisé sans la faire jouir, lui apportent avec élégance des cappuccinos avec une serviette nouée autour de la taille. Anne ne se tape pas des thons. Elle se tape des hommes qui pourraient être ses fils mais sont extrêmement bien gaulés. Dans la série d'ailleurs, tous les mecs ont des corps super virils et musclés.

MISÈRE DE LA REPRÉSENTATION

Bien que souffrant de misère émotionnelle, le personnage, ultra friqué, ne souffre pas de misère sexuelle, ce qui est pourtant le cas chez beaucoup de femmes de 50 ans et plus. Ses gigolos sont tout droit sortis d'agence de mannequins et comme tout homme qui se prostitue , ils n'ont aucun problème pour apporter nonchalamment le café à la boss avant de retourner se la couler douce au sauna. Ils font juste un peu la gueule mais c'est très léger, l'appartement est confort et madame paie très bien. On pourrait donc croire qu'Anne gère et assure. On la présente surtout comme une cougar antipathique. Car oui dans les séries, les "cougars" sont soient des obsédées sexuelles soient antipathiques...

C'est du cliché de divertissement mais dans la vraie vie ces représentations transpirent et modèlent les rapports humains donc la responsabilité de la représentation au sein d'une série de grande audience ne peut être évacuée.

Cependant quand Anne drague un collègue, en l’occurrence un autre méchant, lors de scènes de séduction à la mante religieuse avec Gage, c'est toujours pour obtenir quelque chose, en l’occurrence la chute d'une autre femme (solidarité féminine, quand tu nous tiens ! A aucun moment on ne la voit prendre du plaisir. C'est pareil pour les autres personnages féminins, même si on a l'impression que Lisa s'éclate c'est pour une autre raison : elle a le droit, elle est mariée ! Père la morale sors de ce board de scénaristes).

Les plans décrivant son désir s'attardent sur la courbe de ses jambes et elle se renverse avec dans le regard une demande d'excuse et d'ennui. Tout le monde sait que la source du plaisir féminin part de l'orteil gauche et du tibia droit, et qu'on n'est jamais aussi confortable pour un plan cul que dans un fauteuil design en étant habillée de la tête au pied, l’œil rivé sur Bloomberg Tv.
 

Toujours dans cette parade séductrice, alors qu'elle regardait donc les actualités (hyper aphrodisiaque) elle lui demande de faire vite, avec une telle mauvaise grâce que le mec lui rend le service pour rien, il n'a pas envie de se taper un glaçon. Anne obtient donc tout sans coucher : on pourrait croire que c'est du pouvoir, en fait elle a de la chance, d'autres hommes que Gage, se seraient rétribués mais lui est dans le désir permanent et s'éteint quand face à lui il n'y a rien. Gage est donc un personnage très profond malgré sa brièveté tandis qu'Anne est présentée comme frigide et carnassière : voici le beau portrait d'une femme de pouvoir.

Du coup on peut se demander si entre mante religieuse et sous-Cersei du pauvre, en quoi Anne Montgomery est-elle une femme de pouvoir, si elle n'a pas la liberté de sa jouissance ? En fait les scénaristes lui donne le pouvoir mais plein d'événements, de faits, d'à côtés la fragilisent : car enfin, une femme forte, vraiment forte sans cadavres dans le placard vous en connaissez-vous ? Anne est donc perturbée psychologiquement c'est pour ça qu'elle est devenue une femme puissante. Pour la représentation valorisante de la femme, on repassera.

LE DÉTOURNEMENT

Attribuer tous les clichés masculins (pouvoir, consommation sexuelle, domination) à une femme pour ensuite montrer qu'elle n'assume réellement aucun de ces attributs, la transforme juste en monstre pathétique comme c'est le cas au fil de ces 10 épisodes. Une série qui n'est donc pas franchement super féministe si on lit et analyse au delà des situations. Continuons à détricoter le personnage.

Comme tout méchant qui se respecte, elle a eu une enfance sordide : sa mère a été fille mère , encore une fois conséquence de la sexualité libre de la mère : précarité matérielle, malheur et maltraitance enfantine...Quand pourra-t-on représenter positivement la libre sexualité d'une femme à l'écran ? Dans la série, le couple de Lionel et Marcos, le couple gay, a droit à cette liberté sexuelle, démontrée de façon plus que positive : le mec avec qui ils font un plan à trois est même celui qui va les marier à la fin (!) et la scène de threesome est présentée comme une preuve de respect, de compréhension dans le couple, d'occasion de mieux communiquer ensemble...Mais ça c'est pour une sexualité des mecs, entre mecs. Pourquoi pour les femmes, il n'y  a pas la même la même ouverture d'esprit ? On est dans la fiction, tout est possible ! Bah non...

LE DÉSIR FÉMININ SOUS HAUTE CULPABILITÉ

Dans la série, Lisa souffre de la prétendue infidélité de son mari, elle est incapable d'avoir la même discussion ouverte que celle qu'ont Lionel et Marcos.

Anne paie pour coucher et même Cassidy, la directrice financière se fait renverser par une voiture et tombe dans le coma juste après sa folle nuit d'amour avec Avery.

C'est peut-être inconscient cet enchaînement de sexualité féminine et drame. Mais à chaque fois, dans la série, à la sexualité féminine est associée du négatif, du négatif et encore du négatif : Anne a été fille-mère car violée par le gentil plombier à qui elle faisait confiance, la fille de Foster s'est pendue car violée, la copine chirurgienne Angela, se retrouve dans une situation où un psychopathe veut la tuer parce qu'elle s'est autorisée une liaison extra-conjugale avec lui et a décidé de rompre. 

A aucun moment n'est représenté à l'écran le droit pour une femme de disposer de son corps sans conséquence négative ! 
C'est toujours sous la contrainte, c'est toujours dans la violence, c'est toujours dans le refoulement, dans le déni, dans la culpabilité qu'est évoqué, en filigrane, la sexualité des femmes !

On se pose des questions en voyant le traitement des personnages féminins : entre la maman et la putain, à quel moment une femme peut-elle vivre sa sexualité librement ? 

C'EST QUAND QUE TU PREND VRAIMENT TON PIED ? AVEC TON OFFICIEL EXCLUSIVEMENT

A quel moment une femme a-t-elle le droit de jouir ? Quand elle est mariée, comme dans les scènes de sexe à mourir d'ennui entre Lisa et Sean où Sean a toujours le dessus sur Lisa car c'est lui qui initie les rapports sexuels, où il est forcément un dieu du sexe et où sa femme n'exprime que peu de désirs à part celui de combler son mari ! Le comble :  à la fin, complètement dévastée, la femme forte Lisa demande à son mari une nuit pour déstresser. C'est limite hygiénique et elle lui demande ça comme une faveur ! Jamais sinon on ne la voit initier les rapports sexuels. Par contre on la voit refuser parce qu'elle doit travailler (le quickie elle connait pas et quand elle éprouve du plaisir parce que son mec l'embrasse en bas deux secondes avant de repasser au dessus, c'est filmé comme si elle avait la révélation du siècle, elle ne jouit pas, elle ne gémie ni ne crie,  elle ouvre juste grand les yeux, le clito étant dans l'iris pour le réalisateur).

Quant à Scott malgré une accusation d'homicide, de graves problèmes psychologiques, une ex toxico dans les parages, des examens professionnels à préparer, il  n'a jamais de problèmes d'érection et tout est toujours nickel, au cordeau, et à la fin il ne s’endort pas, il a le temps de discuter business plan et problèmes familiaux. Celles qui défaillent sexuellement dans cette série ce sont les femmes.

Quand allons nous nous réveiller et cesser de subir cette domination, cette objectivation ! Ce qui est décrit dans What if est le reflet de notre société : de façon illusoire on fait croire aux femmes qu'elles sont libres et ont le pouvoir mais ce n'est pas vrai ! A quel moment la femme a vraiment le pouvoir ? Jamais ! Il y a encore tout à faire et il faut continuer de lutter ! Dans la société et au sein des mentalités et aussi au niveau de la représentation ! Et pourquoi cette dichotomie de traitement entre hommes et femmes dans la série? 

Même Angela ne retrouve la paix que lorsque elle retourne dans les bras de l'immature Todd qui, discutant avec son ami, évoque sa joie  :  Angela lui saute à nouveau dessus car elle est enceinte et d'après lui, toutes les femmes enceintes sont chaudes, alors qu'en tant normal elles sont tièdes,  croit-il bon d'informer son ami ! Et un cliché de plus ! Celles qui ont la libido à zéro pendant une grossesse, apprécieront de se sentir anormales. Pour les autres c'est intéressant : d'un point de vue masculin, celui du personnage et du scénariste, seules nos hormones nous donne envie de sexe, sont responsables de notre désir, tout se passe à l'insu des femmes et explique une libido forte ou basse.

LE BESOIN D'ETRE DOMINÉES

Nous passons sur les dialogues relevant de la domination entre Angela et son chirurgien psychopathe : non seulement c'est cliché mais le type ne dégage rien du mâle alpha, on se dit juste qu'Angela est une conne qui ne sait pas ce qu'elle veut, dégueulasse de tromper son mec amoureux d'elle et en plus on ne voit jamais les fameuses scènes où il la fait se sentir femme. Peut-être parce que les scénaristes ne sont pas capables de représenter à l'écran la jouissance féminine et/ou l'acte adultère ? On peut nous montrer des scènes de plans à trois mais pas une femme qui couche avec son amant ? A la place on la voit danser sur de la vieille country ? Pourquoi ? Trop douloureux pour l’ego masculin de voir ce qu'est capable de faire et de ressentir une femme qui se fait plaisir ?

De façon manipulatoire, les scénaristes ont inclus un passage où Angela dit d'ailleurs qu'elle refuse d'être dominée et où elle semble reprendre le dessus : en tuant l'homme pour protéger son bébé à venir, alors qu'après toutes les avanies qu'il lui a fait subir, son instinct de soignante, était de lui sauver la vie.

Super cliché : la femme est prête à tuer uniquement pour défendre son petit, jamais pour défendre son honneur (ou alors elle se tue comme la fille de Foster qui ne supporte pas son honneur perdu ou alors elle devient une autre femme, monstrueuse, comme Anne pour transcender cette perte). 

Toujours dans la relation de domination entre Angela et le chirurgien : nous avons la sensation qu'au prétexte de dénoncer cette domination il est exposé tout un tas de situations où l'homme a dans l'absolu le pouvoir,la scène où il la force à cuisiner un steak en chemise de nuit est cependant d'un ridicule qui heureusement ne tuera pas notre Angela.  A notre avis, la "victoire" d'Angela va lui coûter des années de psychothérapie (et puis shooter quelqu'un dans la tête quelles bonnes ondes pour son bébé !). En fait nous savons depuis le début qu'Angela domine Todd intellectuellement, elle est donc punie sexuellement. Elle est ambitieuse et a voulu explorer ses émotions, son désir : remise à sa place, sa porte de salut c'est son mari. Le cardinal de Richelieu doit applaudir dans sa tombe et encore, c'est un petit peu austère pour lui.

Une lecture attentive montre juste que la femme laissée libre de l'expression de son propre désir, fait des bêtises qui mettent en danger la vie de son compagnon et de son enfant. Sommes nous à ce point affaiblis par la société d'images pour ne plus mener de réflexions et être capables de voir les ambiguïtés du discours, les lectures à double sens ? Peut-être que l'objectif des scénaristes n'étaient pas de montrer qu'Angela s'est fait b...sur toute la ligne. Mais si on regarde dans l'ensemble l'histoire d'Angela elle s'est faite b...plus qu'elle n'a b...

Et ce qui est renvoyé de la sexualité féminine, directement ou indirectement, dément l'ambition de création de personnages féminins forts.

DU CLICHE A LA PELLE

Autre cliché : la condition réclamée par Anne. Pour financer l'entreprise de la jeune Lisa, Anne fixe comme condition de pouvoir coucher, une nuit, avec le mari de cette dernière. Et si le mari raconte ce qu'ils ont fait, Lisa perdra tout. A moins de lui greffer un micro sous la peau on y croit moyen mais surtout, nous sommes en 2019, la série montre une femme chef d'entreprise jeune qui affronte une femme chef d'entreprise plus âgée, nous trouvons réducteur que le combat pour le pouvoir soit circoncis à l'univers féminin, que l'intrigue principale soit encore une fois des femmes qui s'affrontent entre elles. C'est qu'il ne faudrait pas non plus qu'elles osent marcher sur les plates bandes de ces messieurs...alors puisqu'on les confinent ensemble : pourquoi est-ce qu'Anne ne veut pas posséder sexuellement cette jeune fille ?

Au moment de parler de sexe, la femme de pouvoir, Anne Montgomery,  a des désirs supers conformistes, elle est hétéro et veut juste se taper le jeune époux tout en muscles qui partage la vie et le lit de Lisa. Pourquoi à la limite, puisque c'est Lisa qui l'a séduite, pourquoi ne demande-t-elle pas de faire un plan à trois ?


Il aurait fallu y aller à fond, messieurs les scénaristes, pourquoi Anne ne pose pas comme condition de se taper Lisa ? Parce que c'est sa fille, voyons !
Scène d'aveu de cette maternité, à la Dark Vador où ni l'une ni l'autre n'est de la race d'un Jedi. Comment cela aurait-il été possible après tout : ce sont des femmes....

Petit focus aussi sur le personnage de Maddie : elle est jeune, elle est perdue, elle est junkie, elle se fait baiser, tabasser, utiliser et elle se fait supprimer à la fin. Ce qui l'a toujours empêchée de sombrer c'est un homme, elle est incapable seule de se prendre en charge ! Merci pour ce cliché ambulant. Ah ! Petite précision : en plus, la jeune Maddie est vénale...

UNE REPRÉSENTATION DE L’HOMOSEXUALITÉ MASCULINE VALORISANTE

Si on revient à la question de pourquoi Anne ne propose pas une relation homosexuelle à Lisa, indépendamment du twist scénaristique, ce n'est pas la crainte de montrer l'homosexualité qui a retenu les scénaristes, puisque les personnages gays, par ailleurs extrêmement bien traités, sont très présents et filmés de façon très libres.

Les personnages gays sont les seuls qui ont de l'humanité et qui à la fin finiront par trouver le bonheur ensemble avec de vraies valeurs d'amour, de partage et de solidarité.

Encore un cliché, ça n'existe pas les gays qui n'en ont rien à foutre de tout, et qui ont autre chose à faire que de filer des coups de main bénévoles pour vendre une maison, jouer les psychothérapeutes gratuitement et se coltiner tout le sale boulot d'annoncer les mauvaises nouvelles ?

Les façons dont leurs ébats sont filmés sont très belles. Le réalisateur arrive à nous communiquer de grandes émotions : les notions d'amour, de liberté et de recherche du plaisir...Le tout est filmé d'une façon que ne renierait pas Cyril Collard ou Christophe Honoré, rarement une scène de plan à trois pour une série grand public aura été tournée de façon aussi réussie. Les corps masculins gays lorsqu'ils expriment leurs désirs et font l'amour sont magnifiés à l'image tout comme dans ce que les personnes dégagent humainement. Dans la série, les gays font l'amour, ils ne baisent pas, ils baisent par amour ou pour aider leur prochain à trouver leur vérité intérieure. Ils favorisent la rencontre avant le sexe. Ils sont les seuls qui ont de l'empathie et pour qui nous avons aussi de l'empathie. Même quand ils se droguent, c'est altruiste, c'est dire...
Ceci dit, l
a seule scène romantique est celle de la demande en mariage de Lionel, très émouvante.  

Les personnages gays ont tous une humanité, une éthique, une transparence, ils sont cohérents, ils ont des failles, des histoires personnelles tortueuses mais ils essaient de soulager leur prochain, d'être solidaires.
Remarque importante :  il n'y a aucun personnage gay féminin dans What if.

Les qualités humaines n'ont aucun rapport avec l'orientation sexuelle. Maladroitement les scénaristes de What if nous donnent à voir que les seuls "humains" de la série, dont les zones d'ombre sont légitimes ce sont les personnages gays. Les sentiments les plus veules, les plus horribles, les plus cruels, les comportements les plus lâches, sont dévolus aux hétéros et surtout aux femmes. Nous nous devions de réagir, de ne pas visionner passivement cette vision du monde.

LA REPRÉSENTATION DES FEMMES DOIT ÉVOLUER

Nous pourrions passer des heures à analyser ce qui nous parait comme une injustice, comme étant le véhicule de clichés qui ne servent pas la cause des femmes. Nous espérons, en cas de saison 2, que ces manquements seront comblés, que la diversité réelle des comportements sera mise en scène, qu'un rééquilibrage aura lieu et nous invitons les personnes qui visionnent les séries à s'élever contre ces stéréotypes.

Il y a longtemps, quelqu'un a dit que la femme était l'avenir de l'homme. En voyant la série What if , et soyons très clairs nous ne sommes pas du tout homophobes, nous nous sommes juste demandés si le gay masculin était l'avenir de l'être humain.

C'est un choix scénaristique qui se respecte mais qui ne justifie pas que la représentation de la sexualité des femmes soit malmenée.

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